- Ce que raconte le film :
Mark Watney est en mission sur Mars ( vous l'aurez deviné) avec 4 collègues et amis. Ils font des prélèvements quand une tempête s'annonce. Tous retournent à la navette qui doit repartir de la planète rouge...tous sauf Mark, percuté de plein fouet par une antenne métallique. L'équipage quitte Mars à contre cœur mais il faut bien se faire une raison : Mark est mort...
...Non ! Il est laissé pour mort mais se réveille seul sur cette planète inhospitalière. Il décide alors ne pas se laisser abattre.
- Ce que j'en ai pensé :
Au début, je ne vous le cache pas, je me suis demandée si je n'allais pas m'ennuyer. Et en fait, non !
La réalisation est bien menée, j'ai eu plaisir à revoir des acteurs comme Jeff Daniels, Sean Bean (qui ne meurt pas, Youpi ! ^^)
Quelques lenteurs mais au final cela fait partie du jeu j'ai envie de dire...ben oui le temps est long quand on est sur Mars coincé avec de la musique des années 70/80. Le film surfe sur la vague des bandes originales décalées avec des musiques ressorties des vinyls de nos parents. C'est agréable et donne un peu de légèreté à l'ensemble.
Ridley Scott a su, pour moi, éviter les écueils que l'on pourrait attendre dans ce genre de films : les adieux larmoyants de la femme du héros avec ses enfants en bas âge qu'il n'aura jamais vu marcher en vrai...une histoire d'amour gnangnan... Il ne s'est pas attardé non plus sur les questions existentielles et tristes à mourir : pourquoi vis-je ? pourquoi moi ? ai-je raison de me battre ? Il se concentre sur l'acharnement d'un homme pour survivre ainsi que sur la gestion sur Terre d'un tel événement.
L'action ne mollit que très peu. En effet, en alternant les scènes se déroulant sur Mars, sur la Terre et dans la navette spatiale, cela donne du rythme à l'ouvrage.
En bref, un bon moment ! Je vous le conseille au cinéma, les scènes dans l'espace et sur Mars n'en sont que plus époustouflantes !
Question de la prof :
On peut vraiment faire pousser des pommes de terre sur Mars juste avec des excréments humains ? Sans gravité, les racines se développent - elles dans le bon sens ?
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